Madame NDim précise : « Nous disposons de l’ensemble du matériel conventionnel auquel se sont ajoutés du matériel et des produits de désinfection pour faire face au Covid-19 (masques, produits
désinfectant, gants). Comme vous le savez, nous sommes dans un camp de réfugiés maliens, un camp placé sous la sécurité de la gendarmerie, ce qui fait que nous sommes complètement protégés contre toute infiltration venant de l’extérieur ». Soucieuse des conditions de travail dans le contexte du Covid-19, Fatima veut lancer un message aux autorités, elle souligne : « Bien que nous soyons assez équipées, nous ne sommes pas totalement à l’abris de cette pandémie parce que nous n’avons pas par exemple de salle d’isolement et de kits de test rapide pour les patients. Nous-mêmes, nous n’avons pas d’équipements de protection efficace, comme les boucliers de faces, les lunettes ou les blouses de protection, etc. Pour finir, elle rappelle l’importance de sensibiliser la communauté pour atténuer la peur et la psychose liée au COVID afin de freiner le retour vers des comportements à risque tel que l’accouchement à domicile.