Le projet « Promouvoir une plus grande inclusion des femmes et jeunes filles à tous les niveaux de prise de décision dans les institutions, les mécanismes de prévention et de gestion des conflits » est basé sur une analyse de conflit/risques sensibles au Genre. Le projet vise à remédier à la faible participation des femmes dans les processus décisionnels, particulièrement dans la sphère politique et judiciaire. Il s'attache à influencer les agents, les déterminants et facteurs inhibiteurs identifiés de manière proactive afin de renverser cette tendance.
Plus spécifiquement, le projet se fixe trois axes d'action essentiels : (i) tout d'abord, l'amélioration du cadre légal et institutionnel en le rendant plus sensible au genre en vue de briser les barrières à la participation des femmes et jeunes filles dans la sphère politique et judiciaire ; (ii) ensuite, le renforcement des compétences des femmes et jeunes filles pour qu'elles puissent activement participer à la prise de décision, y compris pour prévenir et gérer tous types de conflits dont ceux liés à la période électorale ; (iii) enfin, la réduction des préjugés de genre et des discriminations qui limitent l'expression du plein potentiel des femmes et jeunes filles et leur participation active.
Grâce à ce projet, les femmes et les jeunes filles seront habilitées à jouer un rôle significatif dans les prises de décision, y compris pendant les processus électoraux et au-delà, contribuant ainsi à atténuer les tensions et les conflits potentiels. L’innovation majeure du projet se situe au niveau de la mise en place d’un réseau de femmes médiatrices, qui n’existent pas en Mauritanie, et qui contribuera à la prévention et gestion d’une variété de conflits notamment ceux susceptibles d’apparaitre en période électorale.
La stratégie du projet est étroitement alignée sur la Résolution 1325 (2000) des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité, soulignant l'impératif de la participation des femmes à tous les niveaux de décision en matière de paix et de sécurité. A cet effet, le projet aboutira à une réduction des inégalités entre les sexes, à promouvoir une société plus inclusive et équitable, tout en renforçant la gouvernance démocratique et la consolidation de la paix en Mauritanie.
Grâce à ce projet, les femmes et les jeunes filles seront habilitées à jouer un rôle significatif dans les prises de décision, y compris pendant les processus électoraux et au-delà, contribuant ainsi à atténuer les tensions et les conflits potentiels. L’innovation majeure du projet se situe au niveau de la mise en place d’un réseau de femmes médiatrices, qui n’existent pas en Mauritanie, et qui contribuera à la prévention et gestion d’une variété de conflits notamment ceux susceptibles d’apparaitre en période électorale.
La stratégie du projet est étroitement alignée sur la Résolution 1325 (2000) des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité, soulignant l'impératif de la participation des femmes à tous les niveaux de décision en matière de paix et de sécurité. A cet effet, le projet aboutira à une réduction des inégalités entre les sexes, à promouvoir une société plus inclusive et équitable, tout en renforçant la gouvernance démocratique et la consolidation de la paix en Mauritanie.
Le projet est entièrement consacré à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes à travers trois interventions principales : - (i) La réforme légale et institutionnelle pour l'égalité des sexes, le projet s'attaque directement aux obstacles juridiques en appuyant la réforme des lois et des institutions. En rendant ces structures plus sensibles au genre, il crée un environnement propice à la participation des femmes, en particulier dans les domaines politiques et judiciaires. Cette intervention vise à éliminer les barrières légales qui entravent la pleine égalité des sexes ;
- (ii) Le renforcement des capacités des femmes et des jeunes filles, le projet investit dans le développement des compétences des femmes et des jeunes filles. En leur offrant des formations et un soutien pratique, il les prépare à jouer un rôle actif dans le processus de prise de décision. Cela inclut la création d'un réseau de femmes médiatrices capables d'intervenir efficacement dans la résolution des conflits, le renforcement des compétences des femmes engagées en politique, et l'encouragement des jeunes filles à envisager des carrières dans les domaines de la justice et de la sécurité. Cette intervention favorise l'autonomie des femmes et leur permet de contribuer de manière significative à la société.
- (iii) La lutte contre les stéréotypes de genre et promotion de la masculinité positive : Le projet s'attaque aux préjugés et aux stéréotypes de genre qui limitent le potentiel des femmes. Il mobilise des hommes champions du genre pour promouvoir une masculinité positive. Ces hommes, à travers leurs actions et leur leadership, contribueront à créer un environnement favorable à la participation des femmes à la prise de décision. Cette intervention vise à changer les attitudes et les normes sociales qui entravent l'égalité des sexes.
Ce projet sera mis en œuvre par l’ONUDC, l’UNFPA et ONU Femmes. C’est dans ce cadre que l’UNFPA compte recruter un (e) assistant(e) technique pour assurer la coordination de la mise en œuvre des activités du projet, de la communication avec les parties prenantes et de la production de rapports sur les progrès et les résultats du projet.
Sous l’autorité du Représentant Résident de l’UNFPA et sous la supervision directe de la Chargée de Programme Genre/Droits Humains, l’Assistante doit assurer les tâches suivantes :
1. Conception et mise en place de la stratégie de mise en œuvre du projet : L’Assistant(e) devra concevoir et mettre en place une stratégie de projet qui permettra d'atteindre les objectifs du projet « Promouvoir une plus grande inclusion des femmes et jeunes filles à tous les niveaux de prise de décision dans les institutions, les mécanismes de prévention et de gestion des conflits »; - Préparer les fiches techniques, les fiches de collecte de données et les termes de référence des activités du projet ;
2. Coordination des activités du projet : L’Assistant (e) devra coordonner les activités du projet en étroite collaboration avec les partenaires de mise en œuvre et autres parties prenantes, y compris les autorités gouvernementales, les organisations de la société civile et les bailleurs de fonds.
3. Suivi et évaluation : L’Assistant (e) devra suivre et évaluer les progrès du projet en utilisant des indicateurs de performance appropriés, et produire des rapports
réguliers sur les résultats obtenus (un rapport trimestriel et le rapport annuel du projet).
4. Assistance technique : L’Assistant (e) devra fournir une assistance technique aux partenaires et aux parties prenantes pour la mise en œuvre des activités du projet, notamment en matière de renforcement des capacités et de développement de politiques et de normes.
5. Communication et plaidoyer : L’Assistante devra participer activement aux activités de visibilité du projet et assurer le plaidoyer pour promouvoir les résultats et les leçons apprises du projet auprès des différents publics cibles
La mission se déroulera sur une durée de 11 mois renouvelable à Nouakchott avec des déplacement fréquents à l’intérieur du pays