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 Le Ministre de la Santé, professeur Boubacar Kane, entouré de ses proches collaborateurs a reçu en audience une forte délégation du Bureau pays de l’UNFPA conduite par la Représentante Résidente, Mme Cécile Compaoré Zoungrana. Les deux parties ont passé en revue les domaines communs de partenariat et les voies et moyens de les renforcer.

 

Parmi les questions abordées : L’adoption de la loi sur la santé de la reproduction, l’application du décret relatif au suivi des décès maternels, l’opérationnalisation de la ligne budgétaire destinée à l’achat des produits de la santé de la reproduction, le repositionnement de la planification familiale, les conditions d’éligibilité à certains fonds thématiques ainsi que les dispositions et modalités pratiques de nature à booster le partenariat entre les deux parties.

Sur toutes ces questions, une parfaite identité des points de vue s’est dégagée. Des orientations claires et précises ont été données pour traiter d’urgence toutes ces questions dans la perspective de mettre en place un environnement propice et un cadre efficace pour soutenir les efforts du Gouvernement visant à mettre fin à l'ensemble des décèsmaternels évitables et à améliorer le bien-être et la santé de la reproduction, notamment pour les franges les plus vulnérables.

Le Ministre a confirmé l’adoption prochaine de la loi sur la santé de la reproduction. Il a en même temps suggéré de nouvelles pistes de collaboration entre son Département et l’UNFPA, notamment dans le domaine des assurances maladies pour les femmes indigentes, en particulier dans le domaine de la santé de la reproduction.

Bonne note a été prise par la représentante de l’UNFPA qui s’est engagée à étudier la question avec ses collaborateurs et ses partenaires du Système des Nations Unies. Elle a notamment promis d’explorer, dans ce cadre, les possibilités que peut offrir l’initiative H6 destinée à soutenir les efforts du Gouvernement pour la réduction drastique de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Une initiative qui regroupe l’UNFPA, l’UNICEF, l’OMS, l’ONUSIDA, ONUFEMMES et la Banque Mondiale.

En Mauritanie, bien que la courbe de la mortalité maternelle commence à marquer un lent fléchissement, les indicateurs de la santé de la reproduction demeurent préoccupants. 

  • Ratio de mortalité maternelle: 582 décès pour 100 000 naissances vivantes (Source :RGPH 2013)
  • Besoins non satisfaits en contraception: 31,1% (Source MICS 2011)
  • Taux de prévalence contraceptive: 11,4% (Source MICS 2011)